vendredi 28 décembre 2012

Un post par an

C'est déjà pas si mal.
Et, punaise de nom de diou, que de choses ont changé cette année.
Pour le coup "le bilan" demanderait carrément plus que les 4mn que dure la chanson des Neg Marrons.
Alors, juste pour vous dire : je suis toujours dans la même boite,sauf qu'on ne peut plus l'appeler vrauiment une startouppe. Bon, c'est pas (encore) la World Company, mais on est super loin de l'époque où on faisait du kart à Aubervilliers. Je suis toujours dans la communication interne. Je suis même chef. J'ai appris ça en septembre, j'avais pas compris. En fait, il parait que c'est le cas depuis juin dernier

Et j'ai appris des tas d'autres choses cette année :  par exemple, dans les grosses boites, les choses qui devraient être super simples et aller de soi (le respect, l'envie de bien faire tous ensemble, l'esprit d'équipe au sens large, l'enthousiasme pour cette aventure qu'on vit tous...) ont le don de devenir des trucs exceptionnels.
En 2013, j'organise, pour environ 900 personnes, notre Summit Annuel. Avec cet espoir fou que rendre les gens heureux. C'est ce qui me fait avancer, moi, que les gens soient heureux. Mais avec 900 personnes, on a beaucoup plus de chances d'entendre les 10% de mécontents. Parce qu'il faut croire que c'est beaucoup plus facile de taper sur son voisin pour se "valoriser" que de lui dire un simple merci.
Ça me fatigue un peu (beaucoup). Mais je reste persuadée que j'ai plein de choses à faire, plein de choses à dire, plein de choses à mettre en place, ici.
Parce que les 90% qu'on n'entend pas, ils méritent d'avoir au moins un vrai sourire par jour quand il viennent au taf. . Ils méritent qu'on les fasse rigoler avec des poneys roses, des batailles de NERFS, des fingerstaches. Ils méritent qu'on se soucie de leur bien-être. Ils méritent qu'on mette en place des structures pour qu'ils soient mieux écoutés par leur manager. Ils méritent qu'on les écoute. Même si ce sont des sales gosses pourris-gâtés parfois. Même si ils ne font pas bien la différence entre une soirée organisée par la boite et les soirées étudiantes de leur BDE. Ils méritent aussi d'apprendre par eux même.
Alors, oui, on devient une grosse boite avec des process. Forcément, ça enlève un peu de liberté, mais paradoxalement, ça aide sur le long terme, à ne pas enlever toute liberté. Et oui, proportionnellement, on doit faire face à un plus grand nombre de gens manipulateurs, calculateurs, ego-centrés que quand on est 30. Et surtout, ils sont beaucoup plus difficiles à repérer, perdus dans la foule.
Mais c'est le lot de toute entreprise, de tout salarié, au final. Et ce qui compte dans tout cela, c'est qu'on ne perde jamais de vue la vraie richesse : les gens.
Alors je me souhaite à moi même, pour cette année 2013 de ne jamais oublier ce qui m'a toujours fait avancer : les gens, l'humour, l'amour. Amen.